mercredi 18 septembre 2013

Non, merci

Non, merci.

Deux mots. Simples. Clairs. Polis. Et pourtant.

Et pourtant, souvent, ils ne sont pas respectés.

Échange entre un résident et une résidente sur l'heure du souper à mon travail:

Lui, se penchant vers elle à littéralement deux pouces de son visage: Tu veux-tu de la lasagne?
Elle, se reculant un peu, sourire gêné: Non, merci.

Quelques minutes plus tard.

Lui, toujours penché sur elle: Tu veux pas de la lasagne?
Elle: Non, merci.
Lui: T'es sûre?
Elle: Oui, oui
Lui: Parce que quand y en aura pus, faudra pas le regretter là.
Elle: Oui oui.

Que l'on insiste un peu à offrir des aliments à quelqu'un qui vient d'arriver parce qu'on se dit que la personne est peut être gênée de se servir, je le conçois très bien. Que l'on insiste à plusieurs reprises et qu'on fasse suivre son refus d'une menace paternaliste, ça passe moins bien. Sans compter l'envahissement de l'espace de l'autre.

Je ne m'attarderai pas, j'ai déjà élaboré sur ces deux sujets.

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