samedi 10 août 2013

Une affaire de gars

L'autre jour, pendant une période tranquille au travail, je suis allée voir ce à quoi mes collègues de l'autre équipe s'occupaient. Arrivée dans leur bureau, je les ai vus tous trois à fixer le même ordinateur. Je leur ai demandé  ce qu'ils faisaient.

Des affaires de gars, m'ont-ils répondu. 

Je vous invite à aller lire ma dernière entrée pour une explication plus en profondeur. Féminismes Quotidiens : Bottes

Au delà de ça, leur réponse vague et expéditive passait un message clair: mon exclusion. D'abord, ils ont maintenue obscure leur activité, ce qui me pousse à comprendre qu'ils ne voulaient pas que je sache ce qu'ils faisaient. Puis, ils ont enfoncé le clou en me disant que c'était une affaire de gars. Donc pas de mes affaires. 

Ce genre d'attitude de boys club contribue à l'exclusion et à l'auto-exclusion des femmes des milieux masculins. Je me retrouvais devant le choix de me retirer ou de m'imposer en sachant que je n'était pas la bienvenue et d'en subir les conséquences. Donc devant un non choix. Comme tant d'entre nous devant des groupes-milieux masculins.

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