mardi 27 août 2013

2 filles en camping - Partie 3 de 3

Pour que l'expérience Camping soit complète, il faut un feu de camp.

Pour faire un bon feu de camp, il faut du bon bois.

Il est interdit cueillir le bois de la forêt dans les parcs de la SÉPAQ, mais heureusement, on peut le leur acheter à prix (pas vraiment) modique. On paie à la caisse et on se dirige ensuite vers l'arrière-boutique pour prendre un sac en tissu et le remplir le plus possible de bon bois de feu. Ce que je fis.

L'homme qui était à la caisse est sorti à ma suite afin de m'expliquer comment bien remplir mon sac de bois. Il faut mettre les bûches debout, pas couchées. Il faut bien taper le sac par terre pour que les bûches se placent pour faire plus de place.

Jusque là tout va bien. Ses conseils sont plutôt bons et m'aident réellement à obtenir plus de bois. C'est lorsqu'il a prit sur lui de s'accaparer mon sac et de le remplir lui-même que j'ai déchanté. Il s'est dirigé vers moi, m'a pris le sac des mains et s'est mit à le rempir. Il ne m'a pas demandé mon avis, n'a pas eu un second regard pour moi.

Je l'écoutais bien, ses trucs fonctionnaient. Je ne présentais aucune difficulté à remplir mon sac de bois ni n'ai exprimé aucun signe, verbal ou non, qui pourrait laisser croire que j'avais besoin qu'il vienne remplir mon sac à ma place.

Il s'agit d'un autre bel exemple d'un homme qui tente de régler un problème (ici inexistant) pour une femme sans qu'elle lui aie demandé. Je répète que cette tendance est répandue et brime l'autonomie d'action. En plus d'alimenter  la perception sociale voulant que les hommes sont plus en mesure de régler les problèmes de tout le monde que les femmes.

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