mardi 16 avril 2013

Pour le 14 avril - Jour 1

Je suis heureuse de souligner la première journée ou je n'ai pas de matériel d'événement sexiste à rapporter dont j'aurais été témoin ou victime.

J'en profite pour faire un petit éditorial sur un phénomène qui m'irrite profondément. 

L'intention. Le chemin de l'enfer est pavé de bonne intentions, dit-on.

Lors de discussions sur des événements problématiques, j'entends souvent l'argument: mais ce n'était pas son intention. Je veux en finir avec la question de l'intention.

1- Ce n'est pas parce que quelqu'un n'admet pas aux autres ou à soi-même qu'il-elle a des préjugés, que son comportement n'est pas problématique qu'il n'a pas de conséquences et que cette personne n'a aucune responsabilité de ses actions.

2- Il nous appartient en tant que privilégiéEs de nous informer sur ce qui pourrait être problématique et de travailler à l'éviter. Il ne suffit pas que je dise que mon intention n'était de blesser lorsque j'ai utilisé le N-word pour me déresponsabiliser de son utilisation et de ses conséquences.

3- Si nous ignorons de bonne foi fois que quelque chose est problématique, il nous appartient comme privilégiéE d'être ouvertEs à entendre lorsqu'on nous refléte qu'une de nos actions est problématique, de corriger le tir et de réparer le mal qui a été fait.

Comme je me suis souvent fais dire dans mon enfance: t'as pas fais exprès, mais t'as pas fais attention non plus (clin d’œil à ma mère).

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