mardi 5 novembre 2013

Adolescentes

Lors d'une réunion de famille récente, nous parlions des difficultés péniennes que peuvent parfois vivre les jeunes garçons non circoncis. Il faut tirer le prépuce, mais pas trop, il faut laisser la nature faire les choses, mais pas au point de laisser créer de l'infection. Ce peut être assez délicat.

Devant cette réalité, mon frère a exprimé être heureux d'avoir une fille.  Puis il s'est rapidement repris en disant qu'il changerait peut-être d'idée lorsqu'elle aurait quatorze ans.

Il faisait référence à l'idée très répandue qu'il est bien plus compliqué d'élever une fille qu'un garçon. D'une part parce qu'elles sont intrinsèquement compliquées, d'autre part parce que cela implique plus de préoccuations pour leur sécurité. 

Même s'il est vrai que les filles sont plus à risque de subir des agressions sexuelles, les garçons le sont aussi, en assez haute proportion d'ailleurs. Les statistiques rapportent qu'un garçon sur six serait victime d'agression sexuelle dans sa vie.  Je ne vois pourtant pas beaucoup d'images de parents surprotecteurs envers la vertue sexuelle de leur garçon. 

Puis, l'idée que les filles (et les femmes) sont intrinsèquement compliquées est principalement un outil de dénigrement des enjeux féminins et non pas le reflet d'une réalité.

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